Le chat qui mangeait de la laine de Lilian Jackson Braun

Le chat qui mangeait de la laine de Lilian Jackson Braun aux éditions 10/18.

Résumé trouvé sur booknode :

Nous retrouvons ici notre vieille connaissance Jim Qwilleran, chroniqueur au Daily Fluxion et son ineffable compagnon, le chat siamois Kao K’o Kung, dit Koko. Qwilleran se voit assigner le poste de rédacteur en chef d’un nouveau magazine de décoration, Le Gai Logis. Le premier numéro est un succès. Malheureusement, la maison qu’il avait choisie pour illustrer le journal est cambriolée. Une inestimable collection de jades disparaît et l’épouse du propriétaire meurt d’une crise cardiaque. Avec le second numéro, Qwille-ran apprend à ses dépens la double signification du mot « professionnelle » et il commence à se demander si quelqu’un n’essaie pas de couler le magazine. Cependant, lorsque le décorateur David Lyne est assassiné, il décide de prendre l’affaire en main. Que signifie aussi la curieuse lubie de Koko de manger de la laine ? C’est pourtant grâce à cette manie que Qwilleran découvrira le fin mot de l’histoire et démasquera les coupables.

Mon avis :

Ce deuxième tome des aventures de Jim Qwilleran me paraît essentiel. Il est regrettable que l’éditeur ne soit pas de mon avis vu qu’il n’est plus disponible à part auprès de soldeurs. En effet, ce tome est la rencontre du duo Jim et Koko avec la douce Yom-Yom. Elle ne s’appelle pas comme ça quand on la découvre et on ne sait pas même pas que c’est elle avant la fin de ce tome.

Dans celui-ci, Jim se voit confier la rédaction d’un magasine de décoration intérieure. Il va sans dire qu’il n’y connaît toujours rien. Le cher Persée, son chef, a le don de le mettre où on ne l’attends pas. Avec cette « promotion », on lui fait miroiter un salaire plus important, ce qui n’est pas pour déplaire à Jim, toujours en quête d’argent depuis qu’il est au Daily Fluxion. Il s’y plonge corps et âme. Mais il n’a décidément pas de chance vu que les trois premières parutions s’accompagnent d’incidents pour le moins fâcheux. Le premier sujet, qui consiste à photographier la maison d’un riche collectionneur de jade, se solde par le vol de la collection le lendemain et la mort de la femme du propriétaire.

Note : vous remarquerez que quand je parle de Yom-Yom ici je met un tiret alors qu’il disparaît dans les tomes suivants.

Nous sommes toujours contents de retrouver Jim toujours en quête d’un logement après que son propriétaire précédent a trouvé la mort. Il loge dans un appartement de standing en l’absence du propriétaire actuel, qui est parti faire des affaires ailleurs.

Nous prenons plaisir à découvrir avec Jim les joies de la décoration d’intérieur tout en enquêtant sur le vol des objets en jade. Vous retrouverez aussi le photographe du Daily Fluxion père de six enfants et bon buveur ainsi qu’Arch Riker même si dans ce tome il n’est pas très présent.

Bonne lecture !

Le chat qui lisait à l’envers de Lilian Jackson Braun

Le chat qui lisait à l’envers de Lilian Jackson Braun aux éditions 10/18

Résumé de l’éditeur :

Pour Jim Qwilleran, ancien chroniqueur criminel, un poste de critique d’art est une véritable gageure étant donné qu’il ne connaît rien à la question. Très rapidement, il se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d’un féroce critique, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Pourtant la maison de celui-ci est un véritable musée, sa table celle d’un fin gourmet, et l’homme lui-même est brillant et satirique. Il possède un chat siamois aristocratique, Kao K’o Kung – Koko pour Qwilleran – qui apprécie les vieux maîtres et sait lire à l’envers les manchettes des journaux. Dans le monde apparemment paisible des Beaux-Arts, trois morts brutales se produisent et c’est grâce au flair de Koko que Qwilleran découvrira la vérité.

Mon avis :

Je vous ai déjà chroniqué un des livres de Lilian Jackson Braun mais je voulais vous parler du tout premier de la série. Ce premier livre marque la rencontre de Jim Qwilleran avec le vénérable Kao K’O Kung plus connu sous le nom de Koko.

Cet épisode marque aussi l’entrée de Jim au Daily Fluxion. Il devient chroniqueur artistique alors que de son propre aveu il n’y connaît rien. Là-bas il revoit un ami de longue date Arch Riker qui devient son patron vu que c’est le chef de la rubrique Spectacles. Le chat appartient au critique du journal : George Bonifield Mountclemens III, qui fait des chroniques très acides sur les artistes et les expositions du coin : seul les artistes exposés à la galerie Lambreth trouvent grâce à ses yeux. Mais bientôt le propriétaire de la galerie est assassiné. Jim, qui a toujours aimé enquêter, se met à fureter avec l’aide de Koko. George est parti en voyage laissant Koko à la garde de Jim. Je dois dire sans essayer de vous spoiler que je ne comprends pas comment se fait-il que Koko se retrouve après confié totalement à Jim. Même si on a un début de réponse.

Comme vous pouvez le constater par rapport à mon précédent billet, il n’est ici jamais fait mention de Yom Yom l’adorable chatte vu que Jim ne l’a pas encore rencontré. Il la rencontre dans un autre tome de la série, qui raconte la rencontre du trio Jim, Koko et Yom Yom. Je suis de toute façon en train de relire tous les tomes pour mon plus grand plaisir, et vous ferai peut-être d’autres chroniques.

Partagez donc mon plaisir en les lisant.

Bonne lecture !

Kid normal de Greg James et Chris Smith chez Poulpe fictions

Kid normal de Greg James et Chris Smith chez Poulpe fictions, 2017

Kid normal de Greg James et Chris Smith chez Poulpe fictions

Résumé de l’éditeur :

Quand Murph débarque dans sa nouvelle école, plusieurs semaines après la rentrée, il a du mal à s’y sentir à l’aise. Et ce n’est pas parce qu’il ne sait pas où s’asseoir, qu’il n’a pas encore d’amis ou ne trouve pas les toilettes. Non, c’est parce que sa mère l’a inscrit, par erreur, dans une école… de super-héros. Et contrairement à ses camarades, qui peuvent contrôler la météo, ou voler, ou faire apparaître des chevaux miniatures dans le ciel, Murph ne se connaît aucune aptitude un peu spéciale.

Mais ce n’est pas parce qu’on n’a aucun super-pouvoir qu’on ne peut pas sauver la situation.  Et ce serait bien que Murph le comprenne assez vite car un vrai méchant rôde…

Mon avis :

Murph est un garçon comme un autre mais dont la maman doit déménager souvent de par sa situation professionnelle. Dans cette nouvelle ville, il n’aime pas sa nouvelle maison, qu’il trouve banale. Comme il arrive en cours d’année sa mère a toute les peines du monde à lui trouver une école; jusqu’à ce qu’elle en trouve une dans une ruelle sombre. Après un quiproquo, il se retrouve dans une école de super-héros. Mais ce n’est pas évident de se faire accepter quand on a aucun super-pouvoir. On le garde quand même mais il devient une bête curieuse. Il est tout de même content de se retrouver dans cette école bizarre, c’est tout nouveau pour lui.

À côté de ça il y a un scientifique sans envergure qui se retrouve mi-homme/mi-guêpe après une erreur. Il prends la tête de l’entreprise et voit bien plus loin. Il se fait dorénavant appeler Nektar, et comme un super méchant n’est jamais seul il prend comme second un fourbe appelé Knox. Il vaut mieux se méfier de Knox, il persuade Nektar de prendre le contrôle du monde. Mais pour ça il faut se trouver des alliés de choix : grâce à des guêpes drones il apprend qu’il existe une école de super héros. Knox décide donc de les piquer avec les guêpes pour en faire des esclaves.

Cette histoire est plein de clichés sur les super-héros mais pour mieux les déconstruire. Même l’établissement scolaire est une sorte de cliché avec ses brutes, un prof autoritaire et despote.

Petit à petit Norman se fait des amis : une fille qui peut planer grâce à son parapluie, une autre qui fait apparaître des chevaux miniatures, encore une autre qui peut contrôler un nuage, et un garçon qui fait gonfler des parties de son corps. Pour le professeur despote c’est tous des ratés qui ne seront jamais capable d’intégrer l’élite des gens qui ont une cape (une capacité). Mais comme nous apprends ce livre il ne suffit pas d’avoir des pouvoirs extraordinaires pour sauver le monde et être un héros, c’est d’ailleurs ce qui est écrit sur la couverture. Je vous invite donc à lire ce livre, certes gros (402 pages), mais qui se lit très facilement et ne souffre jamais de longueurs. Proposez-le à vos enfants qui auront peut-être peur de la longueur mais qui vont passer de bons moments.

Bonne lecture !

Histoires des Jean-Quelque-Chose, t.7 : un petit pois pour six de Jean-Philippe Arrou-Vignod

Histoires des Jean-Quelque-Chose, t.7 : un petit pois pour six de Jean-Philippe Arrou-Vignod chez Gallimard, 2018.

Histoires des Jean-Quelque-Chose, t.7 : un petit pois pour six de Jean-Philippe Arrou-Vignod

Résumé de l’éditeur :

Mon avis :
Jean-Philippe Arrou-Vignod nous offre ici le septième tome de ses souvenirs d’enfance. Dans un de ses livres il dit que son père ne voulait pas s’embêter à trouver des prénoms, donc il les a tous appelés Jean. Dans ces histoires, nous avons dans le clan des grands Jean A et Jean B, Jean C et Jean D les moyens, tandis que Jean E et Jean F sont les petits.
Nous suivons toujours avec plaisir cette famille. Jean B est le narrateur. Dans ce tome nous commençons à voir les prémices du futur écrivain qu’il sera. Dans la vraie vie il –comme tous ses frères– s’appelle Jean-Quelque-Chose : Jean-Pascal, Jean-Philippe, Jean-François, Jean-Noël, Jean-Baptiste et Jean-Charles. Le père est médecin dans la Marine et la mère reste au foyer. En même temps, pour élever 6 enfants, elle en avait bien du courage. Surtout qu’ils aiment se bagarrer. Jean B nous fait partager le quotidien de cette famille dans les années 60. Une famille sans la télé, à la grande déception de Jean A; Jean E qui zozote; les moyens qui se trouvent un peu coincés entre les deux grands et les deux petits; Jean F qui n’est encore qu’un nourrisson. Dans ce tome, nous allons fêter la fête des Mères; aller en Gironde chez les grands-parents; rentrer du collège avec une cagoule à l’envers pour marcher dans le noir; voir l’inscription des deux grands à la bibliothèque.
Leur quotidien est follement réjouissant malgré la sévérité du père.  On en redemande. J’espère que l’auteur continuera longtemps à nous conter ses souvenirs d’enfance.
Bonne lecture !