Labell et Labett, t. 1 : Le mystère des enfants disparus de Justine Windsor

Labell et Labett, t. 1 : Le mystère des enfants disparus de Justine Windsor aux éditions Albin Michel Jeunesse, 2018.

Labell et Labett, t. 1 : Le mystère des enfants disparus de Justine Windsor

Résumé de l’éditeur :

Chez les Goodly, le poker est une passion… ruineuse. Du moins, jusqu’à ce que leur fille Lucy découvre une carte magique qui leur fait gagner toutes les parties. Un matin, Lord Grave propose de jouer au poker la liberté de Lucy : si elle perd, elle devra devenir sa servante ! Affrontant dans cette partie un magicien plus fort qu’elle, la jeune fille est envoyée chez l’aristocrate moustachu. Or celui-ci pourrait bien avoir un lien avec l’affaire des enfants disparus qui agite le pays depuis plusieurs mois…

Mon avis :

Tout d’abord, il faut que je me confesse : J’ai mis du temps à comprendre le jeu de mots du titre. Pour les gens aussi longs à la détente que moi, je vous dit « La Belle et La Bête. »

C’est l’histoire de Lucy qui, après avoir perdu au poker contre le lord Labett, se retrouve cireuse de chaussures à Labett Hall. Elle ne comprend pas pourquoi elle se retrouve chez le Lord. Elle va chercher à tout prix à s’enfuir, quitte à s’allier avec des personnes qu’elle ne connait pas.

Le Lord a toute une ménagerie dans son parc. Elle se retrouve à nettoyer bientôt l’enclos de la panthère domestique, à nettoyer pleins de chaussures, et devoir supporter une autre domestique du nom de Becky. Mais elle ne se laisse pas faire et fait tout pour s’enfuir. De plus, des phénomènes étranges se produisent : elle a l’impression que les personnages dans les tableaux bougent, elle entend des personnes parlées alors qu’il n’y a personne. Bientôt, elle voit arriver une voiture à chevaux ailés.

Mais dans ce roman, il faut aller au-delà des apparences. Labett est-il si méchant, et pourquoi a-t-il enlevé Lucy à ses parents ?

C’est donc un bon livre qui nous montre que les apparences ne sont pas toujours ce que l’on croit. Les personnes charmantes ne sont peut-être pas si charmantes, et Lord Labett est peut-être bien plus humain.

Bonne lecture !

Prise de vue : regards sur l’illustration italienne contemporaine avec de belles illustrations.

Bonjour chers lecteurs,

Aujourd’hui, je voulais vous faire partager une visite à l’Institut Culturel Italien (50 rue de Varenne à Paris), à l’occasion d’une exposition sur l’illustration italienne contemporaine.

Illustration de Beatrice Cerocchi
Illustration de Beatrice Cerocchi

Vous pouvez vous y rendre jusqu’au 6 juin du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 15h à 18h et en soirée lorsqu’il y a des animations.

Je vous la recommande chaudement; elle permet d’avoir un panorama de l’illustration italienne à travers plusieurs auteurs.

Ce que je déplore dans les albums, c’est qu’il n’y est jamais fait mention de comment sont faites les illustrations. C’est donc tout naturellement que j’ai aimé que l’exposition mentionne des techniques d’illustrations.

Nous retrouvons donc Monica Hernandez avec des illustration de L’amirail Virgilio. C’est l’histoire d’un chien qui s’échappe et tout se que ça entraîne. Il y a aussi Maria Gabriella Gasparri et Manuela Mapelli avec le Petit dictionnaire du monde fantastique. ( si mes notes sont bonnes).

J’ai beaucoup aimé les illustrations de L’arbre de Caterina Gabelli et Sara Maragotta. Ça montre tout l’arbre de la graine au tronc. Vie de capybera de Michela Fabbri avec de belles illustrations. J’ai aussi aimé Sans couleur de Monia Antonelli.

Urban wildlife de Davide Bonazzi est amusant avec des objets du quotidien qui se transforment en animaux. Le toit devient une carapace de tortue, une grande roue, un paon, une girafe un feu rouge et une route un crocodile.

Illustration de Davide Bonazzi

Beatrice Cerocchi nous permet de voyager dans les rues italiennes grâce à ses illustrations de vie urbaine, comme celle au début cet article.

Sont représentés également Les aventures de Daireo de Laura Menis. J’ai aimé aussi cette petite dame qui se promène partout avec sa poule dans La bonne poule de Daniela Pareschi; un robot qui cherche son père avec C’est toi mon papa ? de Giordano Poloni; Loris de Simone Rea qui représente un petit singe qui a de grands yeux.

Mario Sandreschi, lui, nous fait une petite rétrospective des grands explorateurs de Vasco de Gama à Neil Armstrong, avec Moments fatals.

Je vous invite donc si vous êtes sur Paris à aller voir cette exposition petite mais intéressante. Voici le site de l’institut.

Bonne visite !

15 jours sans réseau de Sophie Rigal-Goulard

15 jours sans réseau de Sophie Rigal-Goulard aux éditions Rageot, 2017

15 jours sans réseau de Sophie Rigal-Goulard

Résumé de l’éditeur :

Privés de réseau ! Pour Émilie, 12 ans, qui adore Facebook et Instagram, Ambroise, 15 ans, qui ne peut vivre sans être connecté à sa team, et leur petit frère Lucien, ces vacances de détox numérique à la campagne sont un cauchemar. Il faut cesser de tweeter, liker, poster, snaper, scorer… et laisser tous les appareils hors de portée. Vont-ils protester, tricher, ou jouer le jeu ? Si Émilie accepte de relever ce défi, Ambroise le réfractaire ne tarde pas à craquer… Supporteront-ils de vivre 15 jours sans Wifi ? Et passer un été inattendu avec eux-mêmes, leur famille et des vacanciers, en réinventant leur quotidien ?

Mon avis :

Après « Dix jours sans écrans », Sophie Rigal-Goulard, nous offre ce petit bijou. Cette famille qui, à l’initiative des parents, décide de se rendre au fin fond de la Creuse à La Chapelle-Saint-Chambon-sur-Chaisse. Mais ce n’est pas tout : avec obligation de déposer toutes nos tablettes, ordinateurs, téléphones, et que sais-je, pour profiter pleinement de leurs vacances. Inutile de préciser que les enfants ne sont pas ravis. Nous suivons donc Émilie, la narratrice, qui essayera d’abord par tout les moyens de se connecter à sa nouvelle page Facebook avec l’aide de son frère Ambroise encore plus accro qu’elle, mais lui au jeu en ligne. Le lutin et la fée qui essayeront de leur faire découvrir les charmes de la vie sans réseau. Quoi, un lutin et une fée ? Mais je croyais que c’était un livre qui se passe dans la vie de tous les jours ! Sans rien de fantastique, me direz-vous : le lutin et la fée ne sont autres que les hôtes de ce gite pas comme les autres. Avec eux une autre famille, qui elle vient pour la deuxième année consécutive au gite, et est bien contente. D’abord Émilie et Ambroise vont avoir du mal avec l’enthousiasme de l’autre famille. Et puis petit à petit les deux familles vont se rapprocher. Et ce ne sera pas toujours ceux que l’on croie qui vont tricher. Le plus petit Lucien va de suite se régaler au gîte, Émilie va mettre plus de temps. Ambroise sera le dernier irréductible. Enfin, pas jusqu’au bout.

Bref, lisez ce livre qui donne envie de découvrir la Creuse (très belle région au demeurant) et c’est vrai assez mal couverte en tout cas au niveau réseau téléphone portable. Et ressourcez-vous dans la Chaisse, cours d’eau pour le moins rafraichissant.

J’aurais bien aimé lire les suites des aventures de cette famille bien sympathique vu que l’auteure a ensuite écrit 24 heures sans jeu vidéo. Mais il semblerai que ce ne soit pas une suite. Zut alors !

Bonne lecture !

Mathieu Hidalf le génie de la bêtise de Christophe Mauri

Mathieu Hidalf le génie de la bêtise de Christophe Mauri chez Gallimard jeunesse, 2018.

Mathieu Hidalf le génie de la bêtise de Christophe Mauri

Résumé de l’auteur :

Tous les journaux en parlent. Le royaume a une nouvelle star, un gamin aussi fûté qu’insolent ! Son nom ? Mathieu Hidalf. Découvrez ici en exclusivité comment il a gagné haut la main le titre envié de génie de la bêtise.

Drôle, tendre, bourré de fantaisie et d’imagination, le préquel des aventures de Mathieu Hidalf, l’enfant terrible de la littérature jeunesse.

Mon avis :

Comme le dit le résumé ce livre est un préquel, le tome 0 de la série. Je vous conseille de le lire après les 5 autres tomes de la série. Nous retrouvons avec joie le personnage de Mathieu Hidalf qui a pris un coup de jeune. Il vient de faire sa première grosse bêtise : offrir un chapeau magique au roi qui, depuis qu’il l’a mis sur sa tête, ne peux plus l’enlever. Cela lui vaut une très très grosse punition de son père qui essaye toujours de bien se faire bien voir du roi et une célébrité immense, célébrité qu’il mettra un certain temps à se rendre compte vu qu’il est cloîtré chez lui sans possibilité de voir quelqu’un d’autre que sa famille proche. Il découvre tout d’abord qu’il a une carte à son nom, et même plusieurs. Vous savez, les cartes qu’on achète pour les collectionner. Ensuite qu’il y a des articles qui parlent de lui. Enfin, un journaliste annonce que dans une semaine une interview de Mathieu sera publiée. Son père renforce aussitôt sa surveillance pour ne pas que l’interview soit donnée. Et Mathieu essayera de donner cet interview sans vraiment désobéir aux ordres. Du grand art à la Mathieu. Avec l’aide de ses sœurs les Juliette il réussira à déjouer les tentatives de son père. Ce tome clôt la série de manière amusante nous faisant un compte-rendu de ce qu’il s’est passé avant le premier défi de Mathieu Hidalf.

Bonne lecture !