L’ami impossible

L’ami impossible de Bruno de Stabenrath chez Gallimard, 2020. (Collection Blanche)

Résumé de l’éditeur :

« Je t’écris depuis longtemps et je continuerai à le faire car ces mots, mon ami, je les adresse à toi, rien qu’à toi. Ils portent en eux les fulgurances de notre rencontre, l’aventure de notre amitié, la vérité de notre histoire. »

Bruno de Stabenrath connaît Xavier de Ligonnès depuis 1977. Née sur les bancs d’un lycée à Versailles, leur amitié est restée profonde et sincère. Jusqu’à ce que Xavier de Ligonnès devienne le fugitif le plus recherché de France. Voici un portrait intime qui restitue la jeunesse, puis la vie de famille de cet homme énigmatique. L’auteur mène sa propre enquête et suit les traces d’un ami qu’il ne reconnaît plus, avec la conviction qu’il est toujours vivant.

Mon avis :

Comme vous devez le savoir à travers mes lectures je suis « fan » de faits divers. Et quoi de plus mystérieux que l’affaire Dupont de Ligonnès ? Quoi de mieux que ce soit un de ses amis qui en parle ?

C’est ce que nous propose Bruno de Stabenrath. C’est un ami de lycée. Tout deux font partie de la vieille noblesse catholique. Bruno a emménagé à Versailles au gré des affectations de son père membre de l’armée. Arrivé au lycée après son entrée dans le monde du cinéma il rencontre Xavier de Ligonnès. Et là on suit des années lycée à l’affaire qui a défrayé la chronique.

Bon on comprend vite que l’auteur est de parti pris mais c’est normal. Xavier était son ami. C’est normal qu’il en parle en bien et essaye de ne pas juger l’horreur de ce qu’a fait son pote. Il essaye de comprendre à l’écriture de son livre tout en retraçant leurs parcours respectifs. Bruno qui rate le bac et son entée au conservatoire. Xavier qui réussit brillamment son bac mais qui ne trouve pas des études qui le passionnent.

Bruno qui a un grave accident de voiture qui le laisse tétraplégique mais qui a su rebondir grâce à l’écriture. Alors que Xavier devenu très vite père de famille qui s’est marié avec Agnès qui avait déjà un enfant d’un autre qu’il a adopté. Vite s’enchaine d’autre naissance pour un total de 3 garçons et une fille. Sauf que Xavier qui a été promis à un grand avenir par sa mère réalise que rien ne se déroulera comme prévu et qu’il n’arrivera jamais à atteindre la fortune qu’il espère tant pour pouvoir subvenir à sa famille. Toutes ses entreprises vivotent mais sans donner assez pour maintenir une famille de 5.

Xavier passe ses journées à sillonner les routes, quand sa femme elle doit s’occuper de sa nombreuse famille dans une ville où elle s’ennuie. À tel point qu’elle va prendre un amant ami de longue date de la famille.

Au bord du gouffre que ce soit financier et sentimental Xavier décide de supprimer sa famille et de disparaitre en faisant croire qu’il est devenu indic pour la DEA états-unienne. Sauf que alerté par les proches, la police commence à enquêter et découvre le carnage sous une couche de ciment.

5 corps alignés dans le jardin sous une terrasse tous abattus par une carabine appartenant au père décédé de Xavier. Et la disparition du père. Suicide ou fuite vers les États-Unis tant aimé ? Le saurons nous un jour ?

Si vous voulez rentrer dans l’intimité de cette histoire je vous conseille ce livre qui est très intéressant et vous faire connaître beaucoup plus que ce que d’autre personne ne connaissant pas la famille ne vous fera découvrir.

Je pourrai vous en dire bien plus sur l’affaire et ce livre mais je vous laisse découvrir une partie de l’histoire grâce à ce livre.

On en a beaucoup entendu dans les médias quand le livre est sorti mais c’était très réducteur et même parfois un peu faux. Faites vous une idée en lisant vous même le livre.

Bonne lecture !

Histoires des Jean-Quelque-Chose, t.7 : un petit pois pour six de Jean-Philippe Arrou-Vignod

Histoires des Jean-Quelque-Chose, t.7 : un petit pois pour six de Jean-Philippe Arrou-Vignod chez Gallimard, 2018.

Histoires des Jean-Quelque-Chose, t.7 : un petit pois pour six de Jean-Philippe Arrou-Vignod

Résumé de l’éditeur :

Mon avis :
Jean-Philippe Arrou-Vignod nous offre ici le septième tome de ses souvenirs d’enfance. Dans un de ses livres il dit que son père ne voulait pas s’embêter à trouver des prénoms, donc il les a tous appelés Jean. Dans ces histoires, nous avons dans le clan des grands Jean A et Jean B, Jean C et Jean D les moyens, tandis que Jean E et Jean F sont les petits.
Nous suivons toujours avec plaisir cette famille. Jean B est le narrateur. Dans ce tome nous commençons à voir les prémices du futur écrivain qu’il sera. Dans la vraie vie il –comme tous ses frères– s’appelle Jean-Quelque-Chose : Jean-Pascal, Jean-Philippe, Jean-François, Jean-Noël, Jean-Baptiste et Jean-Charles. Le père est médecin dans la Marine et la mère reste au foyer. En même temps, pour élever 6 enfants, elle en avait bien du courage. Surtout qu’ils aiment se bagarrer. Jean B nous fait partager le quotidien de cette famille dans les années 60. Une famille sans la télé, à la grande déception de Jean A; Jean E qui zozote; les moyens qui se trouvent un peu coincés entre les deux grands et les deux petits; Jean F qui n’est encore qu’un nourrisson. Dans ce tome, nous allons fêter la fête des Mères; aller en Gironde chez les grands-parents; rentrer du collège avec une cagoule à l’envers pour marcher dans le noir; voir l’inscription des deux grands à la bibliothèque.
Leur quotidien est follement réjouissant malgré la sévérité du père.  On en redemande. J’espère que l’auteur continuera longtemps à nous conter ses souvenirs d’enfance.
Bonne lecture !