La meilleure d’entre nous

La première de couverture du poche la meilleure d’entre nous

La Meilleure d’entre nous de Sarah Vaughan chez le Livre de poche, 2017.

Résumé du livre :

« N’oubliez pas : la pâtisserie est une preuve d’amour. » Kathleen Eaden, L’Art de la pâtisserie, 1966.

Angleterre, de nos jours. Le concours pour élire la nouvelle Kathleen Eaden a commencé ! Cinq candidats sont en lice, réunis par une passion commune. Mais la confection d’un cheesecake ou d’un paris-brest ne suffit pas toujours à faire oublier les blessures et les peines. Jenny, la cinquantaine tout en rondeurs, délaissée par son mari ; Vicki, qui aspire à plus qu’à élever son petit Alfie ; Claire, la jeune caissière mère célibataire qui ne rêve même plus d’une autre vie ; Karen, dont l’apparente perfection dissimule bien des secrets ; sans oublier Mike, veuf en pleine thérapie culinaire… Au cours d’une compétition aussi gourmande qu’échevelée, tous apprendront que l’art de la vie est au moins aussi difficile que celui de la pâtisserie. Généreux et inspirant, bourré d’émotion et d’humour, un premier roman à dévorer d’une seule traite, peuplé de personnages irrésistibles. Une déclaration d’amour à toutes les saveurs de la vie !

Mon avis :

Alors j’ai beaucoup aimé ce livre. Lors d’un concours de cuisine des personnes un peu paumés par la vie se retrouve pour concourir. Les autres participantes (il n’y pas qu’un homme dans le lot) ne se doutent pas au premier abord que tout le monde est paumé. Jenny qui est complètement délaissé par son mari et ses filles qui ont quitté le nid et ne sais pas s’occuper d’elle sans s’occuper des autres. Vicki qui a complètement tiré un trait sur sa carrière d’institutrice modèle pour être une mère modèle pour son fils mais qui galère un peu et qui ne veut pas reproduire l’attitude de sa mère. Claire Mère célibataire d’une adorable petite fille mais qu’elle a eu jeune. Elle doit jongler avec ses peu de moyen pour élever sa fille en l’absence du père. Karen qui a l’air parfaite mais qui cache beaucoup beaucoup de chose. Et nous avons le grand oublié des personnages Mike veuf avec deux enfants et qui veut se prouver qu’être « père célibataire » qu’il était un bon père. Et tout ce petit monde va participer à la compétition et en même temps on suit aussi leur vie avant le programme pour certains et pendant le programme. Le concours passe sur You Tube mais pas à la télé. Le gagnant sera une sorte de modèle pour un centre commercial un peu au style du Bon marché je dirai. C’est des centres commerciales un peu haut de gamme. D’ailleurs Claire n’est pas une cliente mais une caissière d’un des centres.

En même temps que le concours on suit aussi la vie de Kathleen Eaden qui essaye de garder un enfant à terme. Kathleen Eaden qui pour tous avait une vie parfaite et qui était la femme du fondateur de la marque.

On voit à travers ce livre que pas mal de gens ont des problèmes et que le manque de ressources n’est pas le seul problème. En même temps d’une certaine façon tout va se régler même si c’est parfois à l’abri des regards.

Quand j’étais gangster : mémoires de Jean-Pierre Hernandez, Flammarion

Quand j’étais gangster : mémoires de Jean-Pierre Hernandez, Flammarion, 2014.

Résumé du livre :

Le dernier survivant de la French Connection raconte

Il a connu les heures les plus sanglantes de la guerre des gangs entre le clan de Tany Zampa, auquel il appartenait, et celui de Francis Le Belge. Il a participé à la naissance, à la prospérité, puis à la chute de la célèbre French Connection. Il a même convoyé, de Marseille à New York, une cargaison d’héroïne à bord de l’une des fameuses DS trafiquées. Il s’est livré à de nombreux trafics dont celui d’une valise radioactive de radium. Il a recueilli la confession d’un ami gangster, disparu peu après, qui lui avoua qu’il était, avec un complice, le véritable assassin d’Agnès Le Roux, l’héritière du casino Le Palais de la Méditerranée. « Il », c’est Jean-Pierre Hernandez dit « Gros-Pierrot ». De son entrée dans la délinquance à sa décision de « se ranger des voitures » trente ans plus tard, il raconte, avec sa verve méridionale et un franc-parler étonnant, les épisodes les plus rocambolesques de sa « carrière » de gangster. Rarement témoignage a éclairé aussi crûment les grandes heures du banditisme marseillais.

Mon avis :

Je ne sais ce qui est vrai ou pas dans cette autobiographie. Toujours est-il que ça m’a plu. Je suis très fait divers et quoi de mieux qu’un voyou qui se raconte. Il parcourt sa vie de son enfance à l’écriture de son livre. Maintenant il est rangé des affaires. Enfin je crois que maintenant il est décédé et je crois de vieillesse sans aide extérieur ce qui a l’air rare quand on voit le nombre de meurtres qui sont commis dans le milieu du grand banditisme. Donc si vous voulez lire un documentaire qui vous tiendra au courant sur le banditisme des années 70 à presque nos jours ce livre est pour vous. Et c’est à vous de donner votre avis.

Lire est dangereux (pour les préjugés)

La première de couverture de Lire est dangereux (pour les préjugés)

Lire est dangereux (pour les préjugés) de Dave Connis chez Milan, 2020.

Résumé du livre :

Quel est le point commun entre L’Attrape-coeurs et Hunger Games ?

Ce sont des romans. Des romans interdits dans le lycée de Clara.

Quand la jeune fille découvre que, depuis des années, des œuvres y sont censurées sans que personne n’en sache rien, elle décide d’entrer en résistante.

Son plan ? Monter une bibliothèque clandestine dans son casier.

Et montrer qu’en aucun cas, les livres ne peuvent être dangereux.

Mon avis :

Clara est une grande lectrice. Elle trouve que les livres ont changé sa vie et sa façon de penser et notamment ses engagements. Et quand elle apprend que son lycée a prohibé des livres sans raison et qu’en plus dans ces livres il y a des titres qui sont dans ses préférés. Elle en veut terriblement au proviseur. Elle décide de créer une bibliothèque clandestine pour prêter les livres interdits. À côté de ça son lycée est un établissement privé où des gens fortunés y sont scolarisés. Elle même est boursière et elle ne doit son entrée à ce lycée qu’à ses bons résultats. Et si elle veut pouvoir rentrer dans l’université de son choix elle doit aussi obtenir une bourse. Elle peut donc tout perdre à créer cette bibliothèque clandestine. On suit ses moments de doute, et certains de ses propres préjugés tomber. C’est un livre qui nous montre comment les livres sont importants et de montrer que les censurer sont absurdes et contre productifs.

Le cercle des derniers libraires

Le cercle des derniers libraires de Sylvie Baron aux éditions J’ai lu,2020.

Résumé du livre :

À Saint-Flour, Emma est une jeune libraire dynamique, créatrice d’une association de défense de la librairie indépendante, le Cercle des derniers libraires.
Victime d’un accident de vélo, Adrien Darcy n’est pas près de se remettre en selle. Mais quand le rédacteur en chef de La Montagne lui propose de mener l’enquête sur de mystérieux meurtres commis sur des libraires, le jeune homme, d’abord réticent, accepte de relever le défi.
Premier indice : les trois victimes appartenaient au Cercle des derniers libraires. Qui se cache derrière cette association ? Qui lui en veut au point d’en supprimer ses membres ? C’est ce que Darcy compte bien découvrir !

Une déclaration d’amour aux livres et à ceux qui les font vivre : les libraires.

Mon avis :

Encore un livre que j’ai trouvé dans la partie cosy crime de ma librairie.

Bon alors un journaliste sportif se retrouve en convalescence après un important accident de vélo. Il était spécialisé dans le sport parce que lui même avait la tête dans le guidon. Il s’ennuie beaucoup pendant sa convalescence. N’y tenant plus il demande du boulot à son rédacteur en chef. Celui-ci loin d’abonder dans son sens lui propose d’enquêter sur une affaire de triple meurtre. Enfin pas sûr. Trois libraires ont été assassiné. Mais ont-ils un lien entre eux ? Adrien Darcy le nom du journaliste va devoir s’atteler à la tâche. Au début il fait grise mine. En plus n’étant pas un grand lecteur il ne comprend pas pourquoi tout le monde se gausse de son nom. Quand il apprend par la sœur de la dernière victime que tous les libraires faisaient partie du Cercle des derniers libraires il se rend dans la ville où se situe la librairie de la responsable du Cercle. Il décide après des réticences à enquêter avec elle. Ce livre m’a beaucoup plu. C’est un livre qui explique assez bien les difficultés d’être un libraire indépendant tout en développant une intrigue. Sans vous dévoiler la fin j’ai apprécié que les principaux protagonistes à la fin ne soit pas confronter au meurtrier. Et qu’ils ne doivent pas leur vie sauve de justesse. Là rien de tout ça. On ne doit la fin qu’à la sagacité du journaliste en assemblant tout ce qu’il a appris.

Pour résumer un bon policier qui va vous emmener dans les belles villes de France où la vie y est plus douce que les grandes villes, où tout le monde se connaît et se fait confiance. Un livre qui fait la part belle aux libraires indépendants. De plus dans l’intrigue nous apprenons les trois premiers meurtres dès le départ. Donc pas de violence.

Bonne lecture.