Jujutsu Kaisen de Gege Akutami

Jujutsu Kaisen de Gege Akutami chez Ki-oon, 2020 (Shonen)

Résumé de l’éditeur :

Engloutir les ténèbres pour mieux les combattre !

Chaque année au Japon, on recense plus de 10 000 morts inexpliquées et portés disparus.
Dans la majorité des cas, ce sont les sentiments négatifs des êtres humains qui sont en cause. Souffrance, regrets, humiliation : leur accumulation dans un même endroit provoque des malédictions souvent fatales…

C’est ce que va découvrir à ses dépens Yuji Itadori, lycéen et membre du club de spiritisme. Il ne croit pas aux fantômes, mais contribue tout de même aux différentes missions du groupe…jusqu’à ce que l’une d’elles tourne mal. La relique qu’ils dénichent, le doigt sectionné d’une créature millénaire, attire les monstres ! Le jeune homme n’hésite pas une seconde : il avale la relique pour conjurer le mauvais sort !

Le voilà possédé par Ryomen Sukuna, le célèbre démon à deux visages. Contre toute attente, Yuji réussit à reprendre le contrôle de son corps. C’est du jamais vu ! Malgré tout, il est condamné à mort par l’organisation des exorcistes… Une sentence qui ne pourra être repoussée qu’à une seule condition : trouver et ingérer tous les doigts de Sukuna afin d’éliminer la menace une fois pour toutes. Et pour ça, l’adolescent va devoir s’initier à l’art occulte et mystérieux de l’exorcisme !

Monstres assoiffés de sang, combats épiques et magie surpuissante : découvrez la nouvelle bombe dark fantasy ! Au cœur d’une lutte millénaire entre exorcistes et démons, comment garder son humanité alors même que le mal se tapit au plus profond de soi ?

Mon avis :

Yuji est un garçon sportif très attaché à son grand-père qui est en train de mourir. Au Japon, dans les établissements scolaires il faut obligatoirement s’inscrire à un club. Yuji choisit le club de spiritsime. Mais on l’inscrit d’office à un autre. Il refuse et reste dans celui du spiritisme. Au grand soulagement des deux autres membres qui n’auraient pas eu leur quota pour garder le club ouvert. le groupe déniche un doigt d’un démon très vieux et très puissant. Pour protéger ses camarades il décide de manger le dit doigt pour être aussi puissant.

Après il se retrouve possédé par le démon mais Yuji arrive à reprendre le contrôle de son corps au grand étonnement de Megumi un élève d’une école d’exorcisme. Peu après Yuji se retrouve lui aussi élève de cette école. C’est soit ça soit la mort.

Certes c’est un manga violent et il y a beaucoup de créatures affreuses. Mais c’est un manga sympa. Il fait le bonheur de Jump le magazine qui le prépublie en magasine.

Bonne lecture !

La voie du tablier de Kosuke Oono

La voie du tablier de Kousuke Oono chez Kana, 2019 (Big Kana).

Résumé de l’éditeur :

Notre homme est un ancien yakuza devenu homme au foyer… Il se faisait appeler « Tatsu, l’immortel » ! Aujourd’hui, il est l’homme idéal : il prépare des bentô à tomber, il repère les meilleurs promotions et il aide même d’anciens collègues (?) dans leur quotidien…
Mais malgré son adorable tablier, il ne peut totalement gommer son air patibulaire et son regard de tueur… Pour notre plus grand plaisir !

Mon avis :

Tatsu a la mine patibulaire. Il est couvert de tatouages et pour ce qui ne le savent pas les tatouages ne sont pas bien vu au Japon et ils désignent obligatoirement un Yakuza. Alors c’est dure pour lui de devenir un homme au foyer. Même s’il s’en donne du mal il est parfois bien embêté. Par exemple sa femme qui travaille oublie le bento qu’il lui a préparé. Ni une ni deux il met le bento dans un attaché-case et il va lui ramener mais il se fait contrôler par des policiers. Les rencontres entre son ancienne vie et sa nouvelle vie sont souvent amusantes.

La seule chose que je regrette c’est qu’il n’y a pas de liant dans cette histoire. c’est plein de sketchs mais pas vraiment une histoire qui se suit. Mais pour ceux qui aiment lire des petites histoires je vous recommande ce livre.

Bonne lecture !

Candy & cigarettes de Tomonori Inoue

Candy & cigarettes de Tomonori Inoue chez Casterman, 2019 (Sakka)

Résumé de l’éditeur :

Elle a 11 ans, il en a 65, ils forment le duo de tueurs à gages le plus efficace du milieu !

Après une carrière brillante dans la police, Raizo n’aspire qu’à couler des jours paisibles, mais sa maigre retraite ne lui laisse pas le choix : il doit multiplier les petits boulots pour joindre les deux bouts. Sa rencontre avec la petite Miharu, tueuse à gages au service d’une mystérieuse organisation, va lui permettre de mettre du beurre dans les épinards et de bafouer
allégrement les principes qui ont guidé toute son existence.

Mon avis :

Duo très improbable. Alors on est entre Nikita et Léon. Un policier à la retraite qui cherche à tout prix de l’argent pour soigner son petit-fils va devoir seconder une petite fille toute mignonne à tuer des clients. Il est tiraillé entre le respect de la loi et son envie de se faire de l’argent. Et puis il veut comprendre comment une petite fille se retrouve tueuse à gage. C’est dans ce manga où on se rend compte que ce n’est pas parce que tu fais partie de l’intelligentsia que tu es intègre. C’est un peu tous pourri. On suit avec plaisir la quête de la gamine pour tuer le meurtrier de ses parents et Raizo (le policier à la retrait) qui se prend à la protéger.

L’affaire de leur vie de Jean-Marie Pontaut

L’affaire de leur vie : confessions des grands flics de la PJ de Jean-Marie Pontaut chez Tallandier

Résumé de l’éditeur :

Chaque policier porte au fond de lui une histoire secrète. Une enquête jamais élucidée des scènes qui l’ont touché, des souffrances qui l’ont marqué. Pour la première fois, 22 patrons de la PJ racontent « l’Affaire » de leur vie, celle qui leur reste sur le cœur.

Flirtant constamment avec la violence et les drames, ces hommes et ces femmes de la police judiciaire disent leur émotion, leur colère ou leur regret face à l’affaire qui les hante encore souvent, qu’elle soit criminelle, politique, liée au grand banditisme ou au terrorisme : enquête glaçante pour démasquer un notable prédateur d’enfants, récit haletant de l’assaut de l’appartement de Mohammed Merah, rage de devoir laisser un serial-killer en liberté, multiples rebondissements autour de la disparition de la petite Estelle Mouzin ou encore témoignage émouvant sur la découverte du corps de Robert Boulin.

Dans un style alerte, Jean-Marie Pontaut nous fait entendre la voix de ces grands flics habités par leur mission. De Belleville à Nice en passant par Toulouse, Marseille ou le Bataclan, leurs récits captivants nous font ressentir et comprendre la réalité de ce métier exceptionnel.

Mon avis :

Alors moi fan de faits divers je suis toujours intéressé par ce genre de livres. Attention ce n’est pas une passion morbide et je n’ai aucune compassion pour l’auteur de crimes, agressions…

Mais voilà depuis toute petite je dévore les pages de faits divers dans les journaux. Alors quand je me rend dans une librairie j’ai deux endroits où je me rend systématiquement c’est le rayon roman jeunesse et celui des faits divers. Même si j’aime aussi les mangas et les romans de fantasy. Bref quand je l’ai vu j’ai su que ce livre était pour moi.

On entend des grands noms de la police qui sont parfois très connus comme Robert Broussard ou Claude Cancès et d’autres qui racontent les affaires qui les ont bouleversés ou qui les ont touchés.

Comme dit l’auteur qui a retranscrit les paroles de ces grands flics, ils ont trouvé les mots justes pour nous parler de ces affaires parfois jamais élucidés.

On y voit une affaire d’état, des meurtres jamais condamnés mais avec de fortes présomptions, le gang des postiches, l’attaque au Bataclan…

C’est très intéressant et on comprend qu’il ne faut jamais rentré dans la délinquance sinon vous allez vous retrouvez en prison et foutre votre vie ne l’air.

Bonne lecture !