Pas de pissenlits pour le cadavre

Couverture du livre

Pas de pissenlits pour le cadavre d’Andrea H. Japp chez Pygmalion, 2021

Résumé du livre :

Chloé et Louise ont peu de choses en commun mais l’amitié qui les lie est indéfectible. Après un douloureux divorce, Louise a décidé de devenir fleuriste. Et si Chloé est dentiste, c’est avec plaisir qu’elle consacre ses après-midi à aider son amie, ça la change des molaires.
Jusqu’au jour où une surprise macabre les attend dans l’arrière-boutique : un type très très mort au milieu des branches d’amandier. Pas de panique, les innocents ne vont pas en prison.
Mais lorsque les preuves commencent à s’accumuler contre nos deux héroïnes, le calme n’est plus de mise.

Mon avis :

Andrea H. Japp que j’ai longtemps pris pour une américaine mais qui est française ou tout du moins francophone, aime faire du policier un peu chick lit. Celui-ci quand j’ai vu la couverture je me suis dit qu’il devait en faire partie et en effet c’est le cas. Louise fraichement divorcée se dit qu’elle doit se trouver un boulot. Elle décide de devenir fleuriste, et son commerce marche bien. A côté, nous avons Chloé qui commence sérieusement à en avoir marre de soigner des dents et de devoir gérer ses patients. Elles sont toutes deux meilleures amies. Chloé décide de s’associer à Louise. Chloé soigne les dents de patients triés sur le volet le matin et l’aide en magasin l’après-midi. Tout aurait pu se dérouler sans problème si un cadavre n’était pas apparu dans leur arrière boutique. Elle se retrouve impliquée dans un homicide sans l’avoir voulu.

Comme vous l’avez peut-être compris ce livre est un petit bijou d’humour avec des personnages féminins qui valent le coup.

Les 4 enquêtrices de la supérette Gwangseon

Les 4 enquêtrices de la supérette Gwangseon de JEON Gunwoo chez Matin calme, 2021.

Résumé du livre :

Dans une supérette de quartier, quatre femmes se retrouvent pour de petits travaux et de bon après-midi de papotage. Elles ont respectivement dans les 20, 30, 40 et 60 ans. Toutes s’ennuient auprès de maris qui rivalisent de paresse et de machisme. Alors quand un exhibitionniste sévit dans le quartier, elles décident d’enquêter pour le faire arrêter. Et y parviennent. Un peu plus tard, dans leur résidence d’immeubles, un serial-killer reprend ses activités criminelles après quelques années de pause. Sa spécialité : laisser près du corps de ses victimes sans tête un badge « smiley ». Ensemble, pour gagner la prime qui paiera le divorce de l’une d’elles, bravant mille dangers, les quatre Sherlock Holmes de la supérette vont se lancer aux trousses de l’assassin.

Mon avis :

Sous des dehors cosy mystery l’auteur nous en montre plus sur la société en Corée du Sud et notamment le rôle des femmes dans cette société qui en laisse bien peu. Ces 4 femmes vont devoir se battre et pas seulement pour attraper un tueur en série et un exhibitionniste mais aussi sue les à-priori sur les femmes quine peuvent s’assumer sans mari ou père.

Le Murder Club du jeudi

Première de couverture du livre

Le Murder club du jeudi de Richard Osman chez les éditions du Masque, 2021.

Résumé du livre :

Elizabeth, Joyce, Ibrahim et Ron frisent peut-être les quatre-vingts ans, mais ils en ont encore sous le capot. Leur passe-temps favori :
s’atteler, tous les jeudis, à de vieilles affaires de meurtre, pour en découvrir le fin mot là où la police a échoué. Jusqu’à ce que la nouvelle
leur parvienne : Tony Curran, l’associé du directeur de leur village de retraite, vient d’être retrouvé assassiné dans sa cuisine.
Ni une ni deux, Elizabeth convoque ses trois acolytes et lance le Murder Club sur la piste du tueur, toutes cannes dehors. Quand il s’agit de tromper l’ennui et de doubler la police, il ne faut jamais sous-estimer les personnes âgées.


Succès absolu au Royaume-Uni, Le Murder Club du jeudi nous entraîne, entre rires et larmes, sur le chemin tortueux des émotions  humaines. Car, derrière le meurtre, ce sont les liens tissés au crépuscule d’une vie que Richard Osman dépeint avec brio.

Mon avis :

C’est un cosy crime très réjouissant. Il me faisait de l’œil dans le rayon cosy mystery de la librairie de mon quartier. Je n’ai pas été déçu quand je l’ai enfin acheté et lu bien sûr. Nous suivons Elizabeth, Joyce, Ibrahim et Ron des octogénaires ou pas loin qui vivent pense t’on leurs vieux jours dans une maison de retraite. C’est vrai Joyce pleure encore la mort de son mari. Elizabeth a peur que la maladie dégénérative de son mari soit découvert et lui soit enlever pour l’enfermer dans l’unité prévu à cet effet. Ces quatre personnes ont un passé qui les aidera à résoudre des cold case. Sauf qu’un jour un crime se présente à eux. Un des entrepreneurs qui ont fait leur maison de retraite est assassiné chez lui. Nos quatre amis se lancent avec plaisir dans l’affaire. Elizabeth a bien des relations qui vont l’aider et même la fille de Joyce va les aider.

En tout cas là nous sommes dans un vrai cosy mystery qui devrai vous plaire si vous aimez le genre. On est dans notre société actuelle mais avec des enquêteurs dont ce n’est pas leur métier. Même si pour Elizabet c’est pas si clair.

Son espionne royale mène l’enquête tome 1

Son espionne royale mène l’enquête, tome 1 de Rhys Bowen chez Robert Laffont (la bête noire), 2019.

Résumé de l’éditeur :

Sa première mission royale : espionner le prince de Galles.

Londres, 1932.
Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie, fille du duc de Glen Garry et Rannoch, trente-quatrième héritière du trône britannique, est complètement fauchée depuis que son demi-frère lui a coupé les vivres. Et voilà qu’en plus ce dernier veut la marier à un prince roumain !
Georgie, qui refuse qu’on lui dicte sa vie, s’enfuit à Londres pour échapper à cette funeste promesse de mariage : elle va devoir apprendre à se débrouiller par elle-même.
Mais le lendemain de son arrivée dans la capitale, la reine la convoque à Buckingham pour la charger d’une mission pour le moins insolite : espionner son fils, le prince de Galles, qui fricote avec une certaine Américaine…
Entre Downton Abbey et The Crown, une série d’enquêtes royales so British !
« Bien plus qu’un simple roman policier, Son Espionne royale mêle avec brio amour, histoire, humour et mystère. Captivant ! » Louise Penny, auteure de Nature morte.

Mon avis :

Alors Lady Georgiana n’aime pas qu’on lui dicte sa conduite. Quand elle apprend qu’on veut la marier à un prince roumain qu’elle n’apprécie pas son sang ne fait qu’un tour et décide de se réfugier à Londres pour qu’on arrête de lui dicter sa conduite et surtout ses amours. Mais sans domesticité elle va devoir apprendre à débrouiller toute seule et en plus sans un sou vaillant en poche.

Quand la Reine apprend que Georgiana est sur Londres elle la somme de venir au Palais. La Reine souhaite qu’elle espionne son fils qui est amoureux d’une américaine divorcée et mariée. Sauf que bientôt un homme va être retrouvé mort dans sa baignoire. Elle va devoir enquêter pour faire comprendre aux autorités que son frère et elle n’y sont pour rien.

Je dois dire que cette série m’a bien plu. On déjà je crois 7 tomes déjà paru. Georgiana est un personnage attachante. En plus elle a des ami(e)s haut en couleur. Et comme elle est à demi-roturière on fait aussi la rencontre de son grand-père ancien policier qui est tout aussi attachant que sa petite-fille.

Foncez l’acheter si vous aimez le cosy mystery.