Alexia, notre fille

Alexia, notre fille d’Isabelle et Jean-Pierre Fouillot avec Thomas Chagnaud chez Robert Laffont, 2021.

Résumé du livre :

Affaire Daval. La vérité sur l’assassinat de notre fille.
« Elle s’appelait Alexia. C’était notre fille. Et cela fait quatre ans qu’elle a été tuée par celui qui lui avait promis de l’aimer. Depuis, nous ne vivons plus. Nous survivons. »

Le 30 octobre 2017, il est environ 15 heures lorsqu’un élève gendarme découvre dans un fourré, en lisière du bois d’Esmoulins, le corps sans vie et partiellement calciné d’une jeune femme. Pour lui, cela ne fait guère de doute, il s’agit très certainement d’Alexia Daval, disparue deux jours plus tôt. La confirmation de l’identité de la victime fait basculer les parents d’Alexia dans l’horreur.
Pendant trois mois, leur gendre, Jonathann, s’assoit à leur table, pleure avec eux, parle d’Alexia, de son absence, de l’amour qu’il lui portait et de l’impossibilité pour lui de vivre sans elle, alors que dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017, il l’a frappée à mort avant de l’étrangler, de transporter son corps dans la forêt et d’y mettre le feu.
Quatre ans après avoir vécu l’insoutenable, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents d’Alexia, ont choisi de raconter leur histoire pour lui rendre hommage, la faire revivre et tenter enfin de comprendre ce qui lui est arrivé.

Mon avis :

Que dire ? Poignant, triste mais salutaire. C’est un féminicide parmi malheureusement tant d’autre. Sauf que celui-ci a passionné la France entière. On a été ému par cet homme qui avait perdu la femme qu’il l’aimait. Il avait du mal à sortir une phrase sans se mettre à pleurer. Mais quand les journalistes n’étaient pas là il allait au cinéma en Porsche sans montrer aucunement son chagrin. Que dire aussi d’une femme qui peu de temps avant sa mort souffrait d’absence qui la terrorisait mais qui n’avait pas l’air de faire beaucoup peur à son mari. Un mari qui ment beaucoup, qui arrange ce qu’il veut comme il veut. Une mère absente ? On apprend qu’il n’en ait rien. Non Alexia était une jeune femme comme une autre qui n’avait pas demandé à mourir sous les coups de celui qui lui avait promis respect. Alexia une des nombreuses femmes qui est morte par un homme à qui on n’a pas appris qu’il ne faut jamais se battre avec personne.

Quand j’étais gangster : mémoires de Jean-Pierre Hernandez, Flammarion

Quand j’étais gangster : mémoires de Jean-Pierre Hernandez, Flammarion, 2014.

Résumé du livre :

Le dernier survivant de la French Connection raconte

Il a connu les heures les plus sanglantes de la guerre des gangs entre le clan de Tany Zampa, auquel il appartenait, et celui de Francis Le Belge. Il a participé à la naissance, à la prospérité, puis à la chute de la célèbre French Connection. Il a même convoyé, de Marseille à New York, une cargaison d’héroïne à bord de l’une des fameuses DS trafiquées. Il s’est livré à de nombreux trafics dont celui d’une valise radioactive de radium. Il a recueilli la confession d’un ami gangster, disparu peu après, qui lui avoua qu’il était, avec un complice, le véritable assassin d’Agnès Le Roux, l’héritière du casino Le Palais de la Méditerranée. « Il », c’est Jean-Pierre Hernandez dit « Gros-Pierrot ». De son entrée dans la délinquance à sa décision de « se ranger des voitures » trente ans plus tard, il raconte, avec sa verve méridionale et un franc-parler étonnant, les épisodes les plus rocambolesques de sa « carrière » de gangster. Rarement témoignage a éclairé aussi crûment les grandes heures du banditisme marseillais.

Mon avis :

Je ne sais ce qui est vrai ou pas dans cette autobiographie. Toujours est-il que ça m’a plu. Je suis très fait divers et quoi de mieux qu’un voyou qui se raconte. Il parcourt sa vie de son enfance à l’écriture de son livre. Maintenant il est rangé des affaires. Enfin je crois que maintenant il est décédé et je crois de vieillesse sans aide extérieur ce qui a l’air rare quand on voit le nombre de meurtres qui sont commis dans le milieu du grand banditisme. Donc si vous voulez lire un documentaire qui vous tiendra au courant sur le banditisme des années 70 à presque nos jours ce livre est pour vous. Et c’est à vous de donner votre avis.

Femmes de la Préhistoire

Femmes de La Préhistoire de Claudine Cohen

Femmes de la Préhistoire de Claudine Cohen chez les Éditions de la Tallandier, 2019. (Texto)

Résumé de l’éditeur :

Que savons-nous des transformations de leur corps ? Quels rôles avaient-elles dans la famille ? Quels étaient leurs tâches quotidiennes, leurs réalisations techniques et leurs talents artistiques ? De quels pouvoirs disposaient-elles ?

De nouvelles découvertes et de nouveaux questionnements rendent enfin visibles ces femmes qui vécurent aux temps lointains de la Préhistoire, de l’aube du Paléolithique jusqu’aux confins de l’âge du fer.

En éclairant sous un angle neuf la vie matérielle, familiale, sociale, religieuse des mondes de la Préhistoire, Claudine Cohen ancre la réflexion actuelle sur la différence des sexes et le statut social des femmes jusque dans la profondeur des millénaires.

Mon avis :

D’abord l’éditeur a réédité le livre en 2021.

Dans Femmes de la Préhistoire, on aborde d’abord le dimorphisme sexuel, les sépultures et les fictions qui aborde la vision de la femme dans la Préhistoire.

Après on montre la représentation féminine à travers notamment les statuettes qui représentaient la femme dans la Préhistoire.

Ensuite on s’attache à la reproduction, à la famille et même la fonction de la grand-mère entre autre.

Par la suite, l’autrice aborde les travaux des femmes qui loin des clichés de la femme inactive serait une femme aussi source d’apport de nourriture. Au début loin de l’image du chasseur viril, on était plutôt des charognards et que donc l’activité pouvait être plus mixte et équitable et que même après la sédentarisation les femmes étaient aussi source d’apport de nourriture.

La notion de la femme au foyer ne peut être commencé quand à la nourriture est devenue abondante avec la sédentarisation, l’agriculture pour justement faire pas mal d’enfants qui puissent protéger les terres, les richesses et aussi se marier entre soit.

On parle aussi du dimorphisme, de la divinité…

L’affaire des poisons : Crime, sorcellerie et scandale sous le règne de Louis XIV

L’affaire des poisons : crimes, sorcellerie et scandale sous le règne de Louis XIV de Claude Quétel au éditions Tallandier, 2021.

Résumé de l’éditeur :

Paris, 1678. La Cour est sous le choc : messes noires, expériences alchimiques, fausse monnaie, morts mystérieuses… Au premier rang des suspects : Mme de Montespan, la favorite de Louis XIV! éclate alors le plus grand scandale du règne du Roi-Soleil. Le 17 juillet 1676, la marquise de Brinvilliers a la tête tranchée en place de grève. Son crime : avoir empoisonné son père, sa sœur et ses deux frères ! Quand le lieutenant-général de police La Reynie se plonge dans le dossier, il est stupéfait. Des sorcières aux empoisonneuses, des alchimistes aux grands seigneurs, les ramifications de l’affaire sont immenses ! La machine judiciaire se met en marche : torture, aveux, dénonciations, exécutions… Et bientôt, c’est l’entourage de Louis XIV lui-même qui est compromis ! à travers les archives de la police, les récits des contemporains et les procès-verbaux des interrogatoires, Claude Quétel nous entraîne au cœur de l’une des énigmes criminelles les plus troubles de l’Histoire.

Mon avis :

Si vous vous intéressez à l’Histoire et aux Faits-divers ce livre est fait pour vous. Il retrace l’affaire des poisons sous le règne de Louis XIV où des femmes souvent sans beaucoup de moyens de subsistances se sont mises à faire de la cartomancie, les lignes de la main Au début les clients ont été des gens comme eux et puis le cercle des clients s’est élargies. Mais à cela aussi s’est élargies leur champ de pratique. Avec l’aide de prêtres elles ont organisés des messes occultes. Avec l’aide d’apothicaire elle ont préparées des potions d’amour mais aussi des poisons. Elle étaient aussi liés aux alchimistes. Sauf qu’au bout d’un moment tout ce petit négoce vient aux oreilles du monarque. Et ce monarque Louis XIV. N’entend pas qu’on bafoue l’autorité de Dieu et par là son autorité et ordonne qu’on arrête tout ce monde interlope. Mais ça ne s’arrête pas là et on arrête aussi les clients qui ont notamment aidés des proches soit des maris soit des parents à passer l’âme à gauche plus vite. On parle aussi d’avortement. Je rappelle qu’à l’époque c’était interdit. De toute façon vu les compétences des médecins qui faisaient que saignées sur saignées ils risquaient plus de faire mourir les femmes que d’enlever le fœtus non désirés. On se demande comment Louis XIV a pu vivre si vieux. Bref, On y apprend qu’on pouvait être emprisonner à vie dans des conditions très très dures. Que la plupart des prisonniers soient mourrés soit devenais fous.

Bref vous aurez un aperçu d’une affaire qui a fait grand bruit à l’époque et qui a été très loin ou on peut dire très prêt du pouvoir.

Je vous souhaite un bonne lecture.