Neuf mois et toi

Neuf mois et toi de Lucy Knisley chez Casterman, 2020.

Résumé de l’éditeur :

9 mois d’attentes, de doutes… et de joie Depuis toujours, Lucy est animée par un rêve d’enfant. Ce désir vit en elle, mais les choses ne se passent pas toujours comme prévu…
L’autrice raconte ici ses attentes et son parcours parfois difficile de future mère, avec la douleur d’une fausse couche, ainsi que son évolution personnelle, celle de son compagnon et de leurs proches au cours de ces 9 mois de grossesse entre drame et joie.
Dans ce récit intime, sincère et très documenté, l’autrice confie ses doutes et ses espoirs tout en proposant des observations pratiques. C’est aussi toute la dimension culturelle de la grossesse qu’interroge le témoignage de Lucy Knisley, des superstitions les plus absurdes jusqu’à certaines idées reçues qui perdurent encore, souvent dans le but de dominer autant que possible le corps des femmes.

Mon avis :

Ce n’est pas ce que j’appelle une naissance facile. Et on est contente nous les femmes habitant en France d’avoir droit au système de soin français. Son gynéco ne l’écoute pas. On voit que c’est un homme. Parce que toutes ses souffrances sont niés ou sous-évalués par son docteur. En plus avant elle a souffert de fausse couche. C’est le bonheur quand elle comprend que celui-ci elle devrait le garder. Malgré les nausées, les douleurs et même la dépression de son mari qui a peur de voir sa vie changer. Elle est aux anges jusqu’à l’accouchement et là ce n’est pas de la tarte. Elle nous montre même une photo d’elle sur son lit d’hôpital. Je ne connaissais pas le problème de la prééclampsie et grâce à ce livre j’ai appris ce que c’était.

Ce livre est très intéressant. Je ne pense pas qu’il nous donne franchement envie de tomber enceinte même si elle nous apprend pas mal de chose.

Bonne lecture !

À en perdre haleine

À en perdre haleine de Deb Caletti chez Pocket jeunesse, 2020.

Résumé de l’éditeur :

Sur un coup de tête, Annabelle décide de traverser les États-Unis en courant, soit plus de 4 300 km… Annabelle est une survivante, même si elle déteste ce terme. Un jour, sans crier gare, elle se met à courir. Dès les premières foulées, son projet prend forme : relier Seattle à Washington, l’équivalent d’un semi- marathon quotidien pendant cinq mois. Parviendra-t-elle à sensibiliser la nation tout entière à son combat ?

Mon avis :

Alors Annabelle se met à courir. Oui mais pourquoi ? Vous ne saurez qu’à la fin. Et ce n’est pas ce que vous croyez. J’étais sûre de moi. Je me suis fourvoyée. Le titre est bien trouvé. En plus qu’elle en chie dans sa course. (excusez-moi du vocabulaire.) Mais ce livre aussi nous met en haleine. Mais pourquoi court-elle ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’elle décide de courir. En plus un soutien autour d’elle se forme. Elle reçoit même de l’argent. D’abord par l’entourage et ensuite par de parfaits inconnus. Son grand-père décide de la suivre en camping car pour qu’elle n’ait pas besoin de dormir à l’hôtel à chaque fois. Et petit à petit se créer une sorte de train train. Elle court dès le petit-déjeuner pris. Son grand-père la prend à la fin. Son frère a banalisé sa route. Mais pendant ce temps là, Annabelle rumine. Son ravisseur n’est jamais loin. Et petit à petit on détricote l’histoire tout en suivant sa course.

Un livre haletant qui ne vous laissera pas indifférent.

Les Lettres d’Esther

Les Lettres d’Esther de Cécile Pivot chez Calmann-Lévy, 2020.

Résumé de l’éditeur :

« Cet atelier était leur bouée de sauvetage. Il allait les sauver de l’incompréhension d’un deuil qu’ils ne faisaient pas, d’une vie à l’arrêt, d’un amour mis à mal. Quand j’en ai pris conscience, il était trop tard, j’étais déjà plongée dans l’intimité et l’histoire de chacun d’eux. »

En souvenir de son père, Esther, une libraire du nord de la France, ouvre un atelier d’écriture épistolaire. Ses cinq élèves composent un équipage hétéroclite :
une vieille dame isolée, un couple confronté à une sévère dépression post-partum, un homme d’affaires en quête de sens et un adolescent perdu.
À travers leurs lettres, des liens se nouent, des cœurs s’ouvrent. L’exercice littéraire se transforme peu à peu en une leçon de vie dont tous les participants
sortiront transformés.
Roman initiatique, pétri de tendresse et d’humanité, ces Lettres sont un éloge de la lenteur, une ode au pouvoir des mots.

Mon avis :

Un livre à l’ode de la lenteur et de l’écriture. Un ode à l’envie de faire connaissance avec des lettres. Un livre où on ne juge pas l’autre mais on se confronte à soit et où on apprend à connaître l’autre. Même si cet autre est à mille lieux de notre vie. Petit à petit les personnages vont s’ouvrir à des gens qu’il ne connaissent pas. C’est par lettre qu’il vont apprendre à se connaître, à s’apprivoiser et de fortes amitiés va naître de ses lettres. Qu’on en commun une vieille dame écolo et un adolescent perdu ? Une Libraire et un homme d’affaires qui voyagent beaucoup mais qui n’a aucun scrupule à renvoyer les gens qui ne sont pas assez rentables. Il y a aussi ce couple qui va apprendre à se reparler à travers des lettres. La femme a fuit le domicile conjugale tant elle souffre de dépression post-partum. Une naissance qui va la confronter à son propre passé d’enfant né sous X.

C’est un livre qui ne vous laissera pas indifférent. Et qui vous donnera peut-être l’envie de réécrire de longues lettres à vos amis et votre famille. Un livre qui vous donnera aussi envie de vous ouvrit aux autres et à ce qui vous entoure.

Un livre qui vous donnera fois en toute l’humanité.

Défense de cracher ! : Pollution, environnement et santé à la Belle Époque

Défense de cracher ! : Pollution, environnement et santé à la Belle Époque de Pierre Darmon chez les Éditions Le Pommier, 2020.

Résumé de l’éditeur :

Un air de famille

Cancers, broncho-pneumonies, asthmes… C’est aussi par la santé que nous prenons conscience des ravages de la pollution. Nos ancêtres de même : la première grande pollution date de la Belle Époque et fut consécutive à la révolution industrielle. Poussières de houille, traitement inexistant des eaux usées, exploitation animale provoquèrent anthracoses, fièvres typhoïdes, tuberculoses et autres grandes faucheuses.

Par la force des choses, les premiers médecins hygiénistes sont donc écologistes. Avec l’aide des ingénieurs, ils luttent contre la pollution de l’air, le gâchis d’eau potable, les montagnes de déchets. Déjà obsédés par le recyclage, ils exploitent l’« engrais flamand », celui des humains, qui fait un bon compost, et mettent au point les stations d’épuration biologique.

Le front sur lequel ils seront le plus performants ? La microbiologie. Et Semmelweis d’inventer les gestes barrières, Pasteur, le vaccin contre la rage, Koch, un faux remède contre le bacille qui porte son nom…

Ce qui revit sous la plume de Pierre Darmon, c’est le monde du fog londonien, des chiffonniers de Paris, de Mary « Typhoid » la cuisinière porteuse saine. Où l’on verra que la concurrence entre médecins ne date pas d’aujourd’hui, pas plus que les foules confinées opposées aux mesures sanitaires et aux vaccins.

Un panorama captivant et éclairant sur les rapports entre environnement et santé.

Mon avis :

Je suis d’accord. Ce livre est captivant. On apprend comment à cette époque on a réussi à vaincre des maladies qui décimaient des populations entières. Comment les progrès de la médecine et des mesures d’hygiène sont nécessaires pour combattre des maladies. Qu’il faut aussi que toute la population se mette à avoir de bon comportements pour ne pas propager la maladie. Il faut savoir qu’à cette époque le linge propre côtoyait le linge sale. Que les draps étaient souvent réutiliser d’un malade à un autre. Que la désinfection n’existait quasiment pas.

On ne parlait pas de tout à l’égout, les fosses sceptiques non plus. Le crottin de cheval amenait aussi son mot d’insalubrité.

C’est un livre qui parles des maladies infectieuses d’autrefois mais qui avec le sida et le covid maintenant et toujours d’actualité.

Un exemple les livres ne sont pas décontaminés d’un lecteur à un autre en bibliothèque. Le livre est soit mis en quarantaine pour quelques jours soit la couverture est désinfectée mais comment désinfecter l’intérieur du livre sans en abimé le livre ?

C’est un livre qui nous intéresse à la maladie et sa propagation et comment des chercheurs et des médecins ont unis leur force pour faire face.