La pathétique histoire de Birdie Bloom

La pathétique histoire de Birdie Bloom de Temre Beltz aux éditions du Seuil, 2019

Résumé de l’éditeur :

Au Foyer Salles-Cardeur pour les Pathétiques, la lumière n’entre jamais et Birdie Bloom a appris à être seule et malheureuse. Car c’est ainsi, à Fabulia : les orphelins sont condamnés à une triste existence. Si seulement elle avait une amie, elle pourrait échapper à son terrible sort… Mais comment en trouver une lorsqu’il est interdit de jouer, de rire ou même de parler ?
Alors quand, par erreur, Birdie reçoit une lettre d’Agnès Edmée Crabouille, elle saisit sa chance : Agnès sera cette amie ! Tant pis si c’est une sorcière et que les sorcières, ici, sont encore plus méchantes qu’ailleurs.

Une histoire de renaissance et d’amitié pleine de surprises, de magie et d’espoir.

Mon avis :

Pour commencer je dois vous faire un aveu. Une fois n’est pas coutume, j’ai tronqué le résumé de l’éditeur. Parce que je trouve qu’il en dit trop et qu’en plus les propos sont inexactes à la fin de ce volume. je ne sais pas s’il y en aura un deuxième mais le résumé le laisserai entendre. En tout cas ce livre m’a réjouit on y apprend en même temps que Birdie Bloom la valeur de l’amitié. Ça peut vous paraitre évident l’amitié pour vous mais pas dans le monde de Birdie Bloom. Elle vit dans une société où un dictateur fait sa loi. Les pathétiques existent pour avoir une triste fin qui doit réjouir les triomphants et leur permettre de vivre bien. Les sorcières et dragons existent aussi. Le chancelier décident de tout.

Birdie Bloom aurait pu se contraindre à cette vie de souffrance jusqu’à ce qu’elle trouve un livre et reçoivent une lettre. Le livre elle le trouve dans la cuisine et la lettre elle la reçoit lorsqu’on l’a enfermé dans le donjon. Lettre qui prend la forme d’un frelon. Les enfants pathétiques apprennent tôt à lire puisqu’ils doivent très tôt savoir ce que leur avenir leur réserve. Ce n’est pas très réjouissant je ne vous le cache pas.

Mais Birdie Bloom par ses deux trouvailles va faire changer les choses. D’une part elle se lit d’amitié avec une autre pathétique et elle commence une relation épistolaire avec une sorcière du nom d’Agnès Edmée Crabouille. Quand elle apprend qu’Agnès est une sorcière, la vérité lui fait peur. En effet, on les a conditionné pour avoir peur de la magie et des sorcières. Mais elle continue tout de même cette correspondance jusqu’à éprouver pour la sorcière une amitié qu’on pense au début en sens unique. Mais Agnès se laissera peu à peu séduire par l’enfant aussi même si ce n’est pas gagné. Ne penser pas sorcier à la Harry Potter mais plutôt à Sacrées sorcières de Roald Dahl. Vous comprendrez mieux la révulsion d’Agnès à l’idée d’avoir une amie ou même éprouver de la joie. une Sorcière se réjouit quand elle fait le mal pas en sauvant une petite fille de son sombre destin. Vous ferez aussi la connaissance dans ce livre de plusieurs pathétiques, de deux sorcières et même d’un dragon. Mais pour le dragon je vous laisse lire ce livre pour comprendre son rôle dans l’histoire.

Comme le dit la fin du résumé vous y trouverez des surprises, de la magie et de l’espoir.

J’ai oublié de vous dire que le livre vous parlera. En effet il se sert des notes en bas de page pour y rajouter ses commentaires fort divertissants. je ne peux que cous encouragez à lire ce livre et ses propos.

Bonne lecture !

Trop classe la sixième, t.3 : Relooke mon collège ! de Robin Mellom et Stephen Gilpin

Trop classe la sixième !, t.3 : Relooke mon collège ! de Robin Mellom et Stephen Gilpin aux éditions Seuil, 2015

Résumé de l’éditeur :

Trevor l’a appris à ses dépens : pour survivre au collège, il faut passer inaperçu. Mission impossible quand on a deux pieds gauches !

Mais Trevor n’a encore rien vu : son collège va accueillir l’équipe de Relooke mon collège, une émission super populaire qui va faire de Westside l’établissement le plus cool de la région.

Une petite révolution ! Et une catastrophe pour Trevor, qui déteste le changement… et qui doit faire partie, malgré lui, de l’équipe de décorateurs.

Avec ça, Trevor n’a aucune chance de se faire oublier…

Mon avis :

Trevor est attachant. C’est un personnage un peu falot mais qui croit en l’amitié. C’est par amitié qu’il décide d’aider son amie Libby à redécorer le collège et donc de participer à l’émission. Même s’il arbore le changement. En plus le présentateur de l’émission n’écoute rien de ce que lui dit et il prends comme matériau que des choses bonne pour la casse.

Le paraître compte plus que le fonctionnel. Ce qui n’est pas toujours pratique. Dans ce tome on va comprendre que le changement peut être bien mais il faut que ça soit bien fait, que les cours d’arts plastiques c’est important dans un collège, que l’amitié est une valeur essentiel pour se sentir bien dans le collège…

Les nombreuses illustrations et aparté des intervenants rajoute toujours un plus à cette série. Si vous n’avez pas lu les deux premiers je vous invite à lire au moins le premier pour camper les personnages et comprendre pourquoi certains encadrés sont des interventions des élèves, prof…

En effet une émission de télé les suit déjà.

Je ne vous en dit pas plus.

Lisez ce livre !

Noire n’est pas mon métier sur une idée d’Aïssa Maïna

Noire n’est pas mon métier sur une idée d’Aïssa Maïna aux éditions Seuil
Mon avis :
Ce livre comprend le témoignage de Nadège Beausson- Diagne, Mata Gabin, Maïmouna Gueye, Eye Haïdara, Rachel Khan, Aïssa Maïga, Sara Martins, Marie-Philomène Nga, Sabine Pakora, Firmine Richard, Sonia Rolland, Magaajyia Siberfeld, Shirley Souagnon, Assa Syllabe, Karidja Touré et France Zobda.
Ce livre est une sorte de réponse au racisme « ordinaire » mais dans le monde du cinéma et du théâtre.
Toutes ces femmes racontent leurs parcours semés d’embûches à se faire accepter en tant que comédienne. Elles sont toutes noires ou métisses. Mais leur combat reste le même. Au début j’avais un peu l’impression que ce livre était une sorte de metoo. Mais après certains des témoignages racontent comment c’était dure de se faire accepter. Rien que suivre des cours de comédie est une gageure. Trouver un rôle où elles ne sont pas cantonner à « putes », servantes ou infirmières est difficile. D’ailleurs trouver un rôle tout court est difficile. Quand un réalisateur cherche une comédienne c’est souvent entendu comme blanche.
Elle parle aussi un peu de leur enfance où la télé et le cinéma français n’était pas pour elle un exemple vu que aucun non blanc ni était représenté.
J’ai aimé ce livre parce qu’il raconte une réalité qui est toujours d’actualité le Peu de noir dans le monde de la culture alors qu’ils y ont toutes leurs places. On devrait choisir en fonction du talent mais pas de la couleur de peau.
Bonne lecture !