Le Livre noir des serial killers : dans la tête des tueurs en série de Stéphane Bourgoin

Avertissement : Attention, ce livre diffère totalement de mes autres chroniques. C’est un livre qui est difficile à lire de par son contenu. Si vous ne vous intéressez pas aux faits divers, passez votre chemin.

 

Le Livre noir des serial killers : dans la tête des tueurs en série de Stéphane Bourgoin aux éditions Points, 2010

 

Résumé du livre :

Stéphane Bourgoin a rencontré plus d’une soixantaine de tueurs en série à travers le monde. Il relate ici l’histoire, retrace le profil psychologique et analyse la personnalité de six d’entre eux. Et non des moindres. Du Vampire de Düsseldorf à l’Ogre de Santa Cruz, en passant par le Cannibale de Milwaukee, ce sont à chaque fois de véritables monstres auxquels il nous confronte. Âmes sensibles s’abstenir !

Mon avis :
Si vous connaissez Stéphane Bourgoin vous savez qu’il est un grand spécialiste des tueurs en série; sa bibliographie est impressionnante sur le sujet. Au moins une fois par an il nous livre une étude sur ces tueurs. Dans celui-ci, il nous livre une enquête détaillée du vampire de Düsseldorf, de l’étrangleur de Boston, du cannibale de Milwaukee, du duo meurtrier Henry Lee Lucas et Ottis Toole, et de l’ogre de Santa Cruz. Il y a notamment des interviews des tueurs, leurs biographies, leurs épopées meurtrières. Tout en n’oubliant pas les erreurs de la justice et des institutions psychiatriques notamment états-uniennes. Ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains.

Mais si vous voulez comprendre ces tueurs sanguinaires, violents et souvent violeurs je vous invite à lire ce livre et toute la bibliographie de Stéphane Bourgoin, par petits bouts tout de même. À la fin de chaque chapitre l’auteur nous livre une bibliographie qui fut consacrée au tueur et aussi une filmographie, ce qui peut nous promettre de longues heures de lecture et de visionnage.

L’étude des faits divers, dont les actes de ces tueurs, nous permet de mieux les comprendre pour les combattre, les déceler, et peut-être les identifier avant leurs passages à l’acte. Je ne parle pas de les priver de libertés avant même leurs méfaits, mais si nous élevions mieux nos enfants, avec bienveillance et neutralité de genre, je pense que l’humanité et nos rues comme nos foyers seraient bien plus sûrs.

Bonne lecture !