Sylvia une vie au cœur du Mossad

Sylvia une vie au cœur du Mossad de Moti Kfir et Ram Oren chez nouveau monde éditions, 2013.

Description de l’éditeur :

Pour la première fois un cadre de haut niveau se dévoile et raconte de l’intérieur les opérations les plus secrètes d’un service mythique : le Mossad. Pour ce faire, il a choisi de rédiger la biographie d’une femme exceptionnelle, qui a marqué tous ceux qui ont travaillé avec elle : Sylvia Rafael.
Née en Afrique du sud d’un père juive et d’une mère chrétienne, aussi belle qu’indépendante d’esprit, la jeune Sylvia rejette au début des années 1960 un avenir tout tracé de femme au foyer de la haute bourgeoisie pour émigrer en Israël, où elle devient enseignante. Fervente sioniste, elle est repérée et recrutée par le Mossad, où elle démontre très tôt des qualités exceptionnelles. Formée aux opérations spéciales, volontaire pour les missions les plus périlleuses, elle participe en Égypte à plusieurs opérations contre les scientifiques allemands qui développent des missiles à longue portée. Envoyée en poste à Paris, elle sera de toutes les opérations du Mossad contre les cadres Palestiniens dans les années 1970. Après l’attentat contre les athlètes israéliens aux JO de Munich, elle participe à la traque des terroristes et de leur « cerveau », Ali Hassan Salameh.
Puis c’est l’épisode tragique de Lillehammer : par méprise, une équipe du Mossad mal préparée abat un jeune marocain confondu avec Salameh
Dévastée par ce ratage, Sylvia est arrêtée par la police norvégienne et passe en jugement. Elle va rester plusieurs années en prison. A cette occasion, naît un amour passionné avec son avocat, Anneus Schjodt, un ténor du barreau norvégien. Il divorce et se consacre à mobiliser les plus hautes instances du pays et l’opinion pour obtenir sa libération. Il obtiendra gain de cause, mais le couple devra quitter le pays pour s’établir en Afrique du sud. Honorée en Israël, Sylvia ne veut plus rien avoir avec le renseignement. Sa quête de sérénité sera de courte durée : au bout de quelques mois, elle apprend qu’elle est atteinte d’un mal incurable…
Récit à suspense, témoignage inédit sur les rouages du Mossad, destin incroyable d’une des plus grandes espionnes du siècle, Sylvia est aussi la déclaration bouleversante d’un maître-espion à la plus douée de ses élèves.

Mon avis :

Je parlais à un collègue de ma lecture du moment. Un livre sur le Mossad. Il me dit : « Tiens j’en ai un sur une femme qui a travaillé pour le Mossad ». Il me demande si je veux le lire. Il me le prête. Je dois me confesser que je l’ai un peu laissé de côté pendant un certain temps. Et puis devant l’insistance de mon collègue qui au bout d’un moment veut récupérer son livre, je me suis dit il n’y a pas il faut que je lui rende. Donc je me met à le lire.

Ce livre est très intéressant parce qu’il montre comment on se fait recruter. On apprend une partie des tests qu’ils font pour être accepté ou pas au sein du Mossad. Et quand Sylvia réussi tout les tests on suit ses apprentissages pour devenir photographe professionnelle qui sera sa couverture et ses différentes missions. En parallèle on suit un terroriste palestinien qui lui ne veut pas être au départ comme son père mais qui peu à peu se fait aussi accepter dans le monde de son père celui d’être un activiste palestinien. Nous suivons les activités de Sylvia dans les années 60/70 ainsi que le terrorisme à cette même époque. Ce qui m’a fait aussi comprendre que le terrorisme actuelle n’est qu’une reproduction de celui d’avant. Qu’avec les progrès technologiques on peut faire de plus grand dégâts. je ne sais pas comment dire mais je trouve que ça fait peur. Le terrorisme est une guerre contre des gens cachés mais c’est une guerre et je me dis que ce n’est pas prêt de finir.

Bonne lecture !