Gokusen de Kozueko Morimoto

Gokusen de Kozueko Morimoto chez Kazé, 2014 (Kazé Seinen)

Résumé de l’éditeur :

Kumiko Yamaguchi est la quatrième héritière de l’effrayant clan de yakuzas “Kuroda”. Mais contre toute attente, elle a choisi d’exercer le métier de prof ! Qui plus est, elle se retrouve affectée dans le fameusement malfamé lycée Shirokin. Une comédie hilarante autour de la rencontre improbable entre le monde mafieux et enseignant !
Entre des lycéens délinquants et un professeur qui tente, tant bien que mal, à garder sous contrôle son tempérament de yakuza, réparez-vous à découvrir une série bourrée d’humour… de coups de pression bien sentis !
En piste pour une année scolaire d’enfer avec la Great Teacher Kumiko en personne !

Mon avis :

Attention manga hilarant mais aussi attachant. Difficile pour Kumiko Yamaguchi d’allier héritière d’un clan de Yakuzas et son métier d’enseignante. En plus elle ne choisit pas la facilité. Elle doit enseigner dans un lycée ou tous les élèves ou presque sont des cancres doublés de trouble fête.

En même temps elle doit assurer la présidence de son clan en l’absence temporaire de son grand-père.

Tout ce qu’elle craint c’est que les élèves ou les professeurs découvrent ses liens avec des membres de la mafia locale. C’est pour ça que quand elle doit défendre ses élèves elle essaye de le faire sans témoin. Même si le beau gosse de sa classe et premier élève de surcroit se doute de quelque chose.

La série peut vous faire penser à GTO. Et en effet Kumiko est aussi attachante qu’Onizuka. Ce qui s’en éloigne c’est qu’elle ne rentre pas professeure dans un lycée pour regarder sous les jupes des filles. Bon je vous rassure il y a quand même un gentil pervers avec la présence du vieux proviseur libidineux et exhibitionniste.

Ce manga vous fera rire tout en vous inculquant des valeurs de respect de la famille, des enseignants et des élèves.

Ce que j’aime beaucoup dans les mangas c’est que même avec beaucoup d’humour ou parfois une grande violence (je pense à Ki-itchi que je vous invite aussi à lire) il y a souvent des bonnes valeurs qui en ressortent. La société japonaise a peut-être parfois ses défaut mais elle reste unie. On est un tout. Pas mal de valeur de tolérance et de respect y sont véhiculés.

La manga est souvent dévalorisé mais c’est un tort. Toute la bande-dessinée fait partie de la culture. Elle devrait être plus valorisée dans sa diversité. De plus le manga permet d’en connaître plus sur la société au Japon.

À signaler qu’il a fait partie de la sélection des Mordus du manga de l’année 2015 dans la catégorie 13 ans et plus. C’est un prix du manga organisé par les bibliothèque de Paris. Les bibliothécaires de Paris ont vraiment bon goût.

Je vous invite donc à lire ce manga et bien d’autre encore.

Bonne lecture !

Utena de Saitô Chiho et Be-Papas

Utena, le fillette révolutionnaire de Saitô et Be-Papas chez Pika, 2003.

Résumé du livre :

Tenjo Utena devient orpheline à l’age de 7 ans depuis elle vit avec sa tante Yurika. Très populaire dans son école elle est la hantise de ses professeurs qui la considèrent comme une rebelle (elle porte un uniforme de garçon). Chaque année depuis qu’elle a été sauvé de la noyade, Utena reçoit une lettre de son sauveur, cette année la carte annonce qu’ils vont bientôt se revoir. Utena, qui garde un souvenir flou mais intense de cet incident veut plus que tout le rencontrer pour cela elle doit intégrer l’académie Othori…

Mon avis :

Utena perd ses parents très tôt. Lors d’un moment où elle se sent seule et démunie, elle tombe à l’eau. Là elle est secourue par un mystérieux individu qui lui donne aussi une bague. Chaque année Il lui envoie une lettre. Quand elle découvre que la bague qu’elle a correspond à établissement scolaire, elle décide de l’intégrer. Là-bas y règne la communauté de la rose. Et pour connaître son sauveur elle va tout faire pour se faire intégrer.

C’est pas mal. La série est courte en 5 tomes. Malheureusement elle n’est plus dispo chez Pika donc on peut la retrouver en Médiathèque ou chez les soldeurs.

Bonne lecture !

Les foudres de l’amour de Yuu Yoshinaga

Les foudres de l’amour de Yuu Yoshinaga chez Panini manga, 2018

Résumé de l’éditeur :

Pour Nene Koizumi, les histoires d’amour semblent réservées aux autres. Elle mène en effet une vie banale de lycéenne où chaque seconde paraît déjà écrite sur la partition monotone de son existence. Mais sa lassitude vole en éclat le jour où elle rencontre Hajime Sakuraba, un garçon de quatre ans son aîné. Un seul regard et son cœur s’envole… Cependant, Hajime est déjà adulte, tandis que Nene n’est encore qu’une lycéenne. Malgré cela, notre héroïne est bien décidée à tout faire pour se rapprocher de l’élu de son cœur.

Mon avis :

Je suis dans une période manga comme vous pouvez le constater. Alors que dire des foudres de l’amour. C’est Néné qui a le coup de foudre pour un garçon plus âgé Hajimé. Et par un curieux hasard qui fait bien les choses il s’installe à côté de chez elle. Elle lui avoue ses sentiments. Lui ne répond rien à part d’attendre.

Que dire ?

C’est un manga intéressant qui se laisse lire. On attend de voir où évolue sa relation avec Hajimé. Par contre ça me rappelle un autre manga où la jeune fille tombe amoureux de l’ami de son oncle et qui se révèle être son prof. À la fin elle se retrouve avec un beau gosse de son établissement qui était aussi amoureux d’elle. J’ai trouvé que la fin était trop politiquement correct. Donc j’attends de voir avec celui-ci.

On verra.

Bonne lecture !

City Hunter Rebirth de Sokura Nishiki

City Hunter Rebirth de Sojkura Nishiki chez Ki-oon, 2019. (Shonen)

Résumé du livre :

Kaori est une inconditionnelle de City Hunter. Son fantasme est de vivre de grandes aventures aux côtés de son idole, Ryo Saeba. Mais, célibataire à 40 ans et prisonnière d’un boulot ennuyeux, elle commence à perdre ses illusions de jeunesse… 

Son quotidien morne bascule le jour où, percutée par un train à pleine vitesse, elle se réveille dans la peau d’une lycéenne dans le Shinjuku des années 80 ! Désorientée et à bout de nerfs, elle tente le tout pour le tout et trace le fameux XYZ sur le panneau de la gare…

Retrouvez tous les personnages légendaires de City Hunter dans un spin-off officiel validé par maître Hojo lui-même ! Humour, action et émotions fortes… City Hunter n’a jamais été aussi vivant !

Mon avis

Attention nostalgie quand tu nous tiens ! Bah oui pour ceux qui ont été biberonné avec le club Dorothée ce manga est fait pour vous. Vous vous rappeler de Nicky Larson ? Oui ? En fait le personnage s’appelle Ryô Saeba. Et la série en fait s’appelle City Hunter. La série est un Sonen donc c’est un peu plus adultes que le dessin animé qu’on a pu voir dans notre enfance. C’est très amusant. Et maintenant nous avons la série City Hunter Rebirth.

Nous faisons la connaissance de Kaori qui est une grande fan de City Hunter et a réussi à mieux supporter son quotidien grâce à la série. Maintenant elle est une mangaka d’une quarantaine d’années. Comme dit le résumé elle s’ennuie. Mais après un accident elle se réveille. Elle est redevenue adolescente. D’abord elle est effondrée. Jusqu’à qu’elle se rend compte que dans ce monde parallèle elle se retrouve dans le monde de City Hunter. Et là elle réussit à retrouver Ryô et à s’installer chez Ryô et sa partenaire. Elle se fait passer pour une jeune amnésique. Et comme elle connaît par cœur la série. Elle est considérer comme une voyante. Tout ça est très amusant.

Kaori suit avec plaisir le quotidien des personnages de la série. Tout ça est très amusant. Elle connaît parfaitement Ryô à telle point qu’elle sait même où il cache ses revues érotiques. On retrouve chaud lapin Ryô, sa partenaire et Kaori vivre et travailler ensemble.

Un ami et collègue m’a dit que la série devrait être courte. Pour l’instant elle est de 3 tomes au Japon et 2 en France.

J’ai hâte de lire le tome 2.

Bonne lecture !