Mort d’un pantin de Caroline Graham chez Albin Michel, 1992
Résumé du livre :
Dans la grande tradition du policier anglais, Caroline Graham a imposé avec « Meurtres à Badger’s Drill » son sens de l’intrigue, des atmosphères feutrées et son humour caustique, à l’égal de Ruth Rendell ou P.D. James.
“Mort d’un pantin” confirme ce talent exceptionnel. Il nous plonge dans le huis clos d’un théâtre où, sur fond de Mozart, drames, jalousies, trahisons, faux accessoires et vrai meurtre réservent à l’inspecteur Barnaby une troublante énigme psychologique.
Mon avis :
J’ai lu avec plaisir le deuxième tome des aventures de l’inspecteur Barnaby. Dans ce tome, Joyce et Cully, respectivement la femme et la fille de Barnaby, ont un plus grand rôle à jouer. En effet, l’action se passe au Latimer, un théâtre amateur, où Joyce y est costumière et actrice. Barnaby, qui aide souvent au décor quand son travail le lui permet, connaît bien tous les protagonistes de l’affaire : un metteur en scène qui se rappelle de sa gloire passée, un premier rôle vaniteux et qui n’en fait qu’à sa tête, une femme quittée, une autre bien jeune mais qui a repris le mari de la première, une jeune femme souffrant de la maladie de son père, un père élevant seul son fils devenu adulte, deux hommes vivant ensemble, et deux personnages détestables. Une sorte de huis clos, en somme.
C’est le comédien principal qui va lui même se trancher la gorge lors d’une première d’Amadeus, avec un rasoir qui avait été trafiqué pour qu’il soit tranchant. Par qui et pourquoi ? C’est ce que devra découvrir Barnaby.
On en apprend sur Joyce, Cully, et le sergent Troy, qui est bien détestable. Dans le livre, Troy est marié et il vient le soir de la première avec sa femme.
Si vous aimez Barnaby, il est intéressant de découvrir sa genèse, et donc de lire les livres de Caroline Graham.
Bonne lecture !